Ouverture d’un commerce de vente en vrac rue Jasmin

Publié le 17 février 2021.

Il faut y penser : « Oh attendez, je vais aller regarder combien de temps il faut pour cuisiner les pâtes ! » s’exclame cette cliente, qui s’apprêtait pourtant à payer, en retournant consulter l’étiquette dans les rayons. Sage précaution car au Bocal à petits poids, pas d’emballage à consulter au moment où vous vous apprêtez à verser les pâtes dans la casserole d’eau bouillante.

C’est le principe de la maison : ici, pas d’emballage sinon ceux que vous amenez ou ceux que la gérante Stéphanie Frolli laisse à votre disposition. « Ils sont propres et désinfectés », précise celle qui a enfin pu ouvrir sa boutique de vrac le 2 février rue du Capitaine Jasmin.

Une ouverture très attendue

Si elles essaiment, les épiceries de vrac ne sont pas encore légion. La démarche s’inscrivant dans un cadre écologique et environnemental, il est forcément plus appréciable de pouvoir accéder à une boutique de vrac sans avoir à cumuler les kilomètres en voiture.

A Phalempin, l’ouverture annoncée il y a plusieurs mois sur les réseaux sociaux était donc très attendue. Le premier jour, les clients défilent (pas plus de trois en même temps à l’intérieur, afin de respecter les conditions sanitaires). « Enfin ! J’attendais cette date pour me ravitailler en divers produits », s’enthousiasme Didier Wibaux, venu avec la triple casquette de client, d’adjoint aux affaires économiques et d’adjoint à la démarche 0 déchet.

On trouve au Bocal à petits poids des produits cosmétiques, des produits détergeant, des accessoires 0 déchet mais, surtout, des produits alimentaires secs, pas de frais : farine, blé, pâtes, riz, semoule, sucres, café fruits à coque, pâtes de fruits… Le mieux est de voir sur place !

« Je privilégie les produits locaux, même si ce n’est pas toujours possible, poursuit Stéphanie Frolli. Les origines des produits sont précisées sur les étiquettes. » Concernant la façon de faire les courses, ce n’est pas très différent d’un commerce ordinaire.

En dehors de bien noter les temps de cuisson des féculents, la principale étape « est de faire peser ses contenants à la caisse en arrivant ». Une étiquette indiquant leur poids est alors posée dessus, y compris s’ils en disposent déjà d’une venant d’un autre magasin. Une soustraction permettra ensuite de connaître la quantité de produits versés dedans.

Avec ce début en fanfare, Stéphanie Frolli, qui achève avec le Bocal à petits poids sa reconversion professionnelle, se montre très enthousiaste. D’autant que ce nouveau métier est autrement plus raccord avec sa philosophie : adepte du 0 déchet de longue date, la Phalempinoise était jusqu’alors responsable qualité dans l’agro-alimentaire, où l’une de ses tâches était de vérifier la conformité des packagings !

Le Bocal à petits poids, 11 bis rue du Capitaine Jasmin. Horaires couvre-feu : du mardi au jeudi de 10h à 13h et de 15h à 17h45, les vendredis et samedis de 10h à 17h45.