La Dérailleuse, une bière brassée à Phalempin

Publié le 27 février 2020

Voilà quelques temps qu’Olivier Sarre brasse sa bière à Phalempin, pas tout à fait confidentiellement, un peu au jour le jour. « J’ai déclaré l’activité courant 2018 et je vends depuis cette période, explique cet ancien infirmier de 46 ans. Cela faisait déjà 5 ou 6 ans que je brassais ma propre bière. J’ai fait un stage chez un brasseur et puis je me suis lancé, en me formant un peu seul ».
Fin connaisseur, Olivier Sarre met beaucoup de goût à l’ouvrage, sans se mettre la pression.

Quatre types de bière

Cette expérience est sans doute le fruit de ses nombreux voyages. Il a traversé la France à vélo. Puis il a parcouru l’Afrique pendant plus d’un an, avec le même moyen de locomotion : « On a pris une année sabbatique avec ma copine. »
C’est en rentrant, après une période de chômage, qu’il a décidé de lancer son activité. Le nom était déjà tout trouvé : sa bière s’appelle La Dérailleuse, de la
Brasserie du Cycle. Par l’intermédiaire d’une amie, le Lillois peut bénéficier d’un local suffisamment grand à Phalempin. « Il faut de la place, même pour une petite brasserie ! »
Lorsque c’est possible, il continue ses voyages à vélo. La petite reine lui sert aussi à livrer ses produits, ou à se rendre sur les marchés, comme ceux de Hellemmes le samedi et de Ronchin le dimanche. La Dérailleuse est également disponible sur le site internet Mes Voisins Producteurs et dans quelques boutiques lilloises. Surtout, depuis peu, les Phalempinois peuvent la trouver chez Autour des mets (place Coget). Il sera encore possible de la
goûter lors du concert de l’harmonie municipale, « Au nom de la bière », le 4 avril.

Olivier Sarre brasse actuellement une blonde classique type pale ale, une saison et une triple blondes, ainsi qu’une stout, noire dans un style anglais. « Les
trois premières sont les plus vendues », explique-t-il. Même si, pour les amateurs, la quatrième n’a pas à pâlir ! Les bouteilles sont en 75 ou en 33 cl.
Le brasseur travaille aussi sur des fûts, pour vendre dans les bars. Il s’équipe au fur et à mesure : « J’ai reçu de nouvelles cuves il y a quelques mois, puis des chambres froides pour la fermentation ».
Olivier Sarre brasse une fois par semaine mais pourrait aller jusqu’à deux. Avec la volonté de continuer à se faire plaisir. Tout en régalant les consommateurs.