Les espaces verts réduisent leur empreinte carbone

Optimiser le temps de travail, faire des économies et réduire son empreinte carbone tout à la fois n’est pas toujours évident… Grâce à ses connaissances propres et en tirant profit des formations proposées pour la fonction publique, le service espaces verts de Phalempin y parvient néanmoins.
Depuis quelques temps, plusieurs actions ont été mises en place, qui continuent de se développer. En témoignent les tas de végétaux stockés derrière les services techniques (ils seront prochainement déménagés). Issus des coupes dans la commune, ils attendent d’être réutilisés, toujours dans la commune.

11 000 kilomètres économisés par an

« Rien que pour l’élagage des arbres, la coupe des arbustes et des graminées, on produit 50 m3 de déchets verts par mois en pleine période », témoigne Yann Deloffre, responsable des espaces verts. Il y a quelques années encore, cela représentait, par an, 4000 km d’allers et retours vers la déchetterie de Thumeries. « Rien que pour un arbre, il fallait 6 ou 7 voyages », abonde Yann Deloffre. Or dans la nature, en principe, tout doit pouvoir être réutilisé. C’est pourquoi les espaces verts sont désormais dotés d’une broyeuse : toutes ces coupes sont transformées en paillis. « On utilise ce paillis dans les massifs de la commune, notamment, pour freiner la pousse des adventices, qu’on appelait avant mauvaises herbes… Comme c’est du végétal, ça nourrit le sol en y gardant la vie. » Que des avantages, donc, si l’on ajoute l’économie en carburant, la réduction du kilométrage des véhicules et le temps gagné, consacré à d’autres tâches.
Les espaces verts ne se sont pas arrêtés aux coupes. Les tontes d’herbe ont en effet suivi le même principe. « Nous pratiquons le mulching, une tonte sans ramasser l’herbe », poursuit Yann Deloffre. Avec ce procédé, les tontes doivent être plus régulières, à mesure d’une par semaine au lieu d’une toutes les trois semaines. Cette fois cependant, ce sont 7000 km d’allers et retours vers la déchetterie par an qui sont économisés (soit environ 700 voyages). Les agents d’autres communes viennent désormais consulter ceux de Phalempin pour être conseillés.