Ancienne élève de l’école municipale de musique,
la flûtiste Clémence Béal intègre le CNSM de Paris

Publié le 14 avril 2023.

« Sans l’école de musique de Phalempin, je n’aurais peut-être pas fait de musique ? », s’interroge Clémence Béal. Elle se souvient que son grand père était très mélomane, mais sa famille ne comptait pas de musicien. Séduite par le son de la flûte, elle débute les cours avec Léa Lesieur après être entrée à l’école de musique municipale à 7 ans, en 2010. « C’est une super école, le travail collectif donne envie de jouer », poursuit Clémence. Elle s’investit déjà beaucoup, intègre l’harmonie, puis commence une période de travail intense et sans relâche aux Conservatoires de Douai, Lille et enfin Paris où elle suit les cours de Frédéric Chatoux, flûte solo à l’Opéra National de Paris.

Vient enfin le 27 février de cette année. Clémence Béal est au second tour du concours d’entrée au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Paris, l’Everest de la formation pour les musiciens classiques français. « C’est la voie royale pour aller le plus loin possible », observe le co-directeur de l’école de musique de Phalempin, Jean-Luc Petitprez. Pour Clémence, c’est la dernière chance avant de passer la limite d’âge (21 ans)… Sa prestation séduit le jury : le 1er mars, elle est admise ! « Ca fait du bien après toutes ces années de travail », dit-elle avec le sourire, pleine de reconnaissance pour « toutes les personnes qui m’ont accompagnée ». Pour Jean-Luc Petitprez, « Clémence va pouvoir jouer dans un écrin, ce n’est pas courant dans la vie d’une petite école, cela fait rêver les élèves qui ont joué avec elle ».

Rendez-vous à l’Opéra de Paris

La musicienne joue encore à Phalempin dès qu’elle peut, comme lors du Concert de Printemps 2022. Dès septembre, elle va poursuivre sa formation de 5 ans avec les flûtistes renommés qu’elle admire et qui l’inspirent. Son plus grand rêve ? « L’Opéra de Paris, répond Clémence sans hésiter. A chaque fois que je vais à l’opéra je suis émue, c’est là que je ressens le plus de choses, des étoiles plein les yeux. Les concours d’entrée sont très rares, il y a en général 5 ou 6 flûtistes en poste ». On l’encourage et lui donne rendez-vous dans quelques années !