Rue Jean-Baptiste Lebas : et la résidence du Grand Chêne fut !

Publié le 2 juin 2021

C’est une délégation heureuse de retrouver – enfin ! – le soleil et les rubans bleu, blanc, rouge qui a, le 28 mai, inauguré la résidence du Grand Chêne, tout juste terminée rue Jean-Baptiste Lebas, à l’entrée de la ville. « C’est une grande satisfaction au vu de l’aboutissement d’un projet comme celui-ci, conforme à notre volonté de placer la personne et ses besoins majeurs au cœur de notre politique de logement social, se réjouit Alice Avrons, conseillère municipale déléguée au logement et aux affaires sociales. Tout en favorisant la mixité sociale et intergénérationnelle, cette nouvelle résidence va nous permettre de maintenir dans la commune des habitants aux revenus modestes et d’en accueillir des nouveaux ».
C’est aussi la raison pour laquelle la Communauté de Communes Pévèle-Carembault (CCPC) a subventionné ce projet à hauteur de 25 000 € : « Nous avons versé 600 000 € pour l’aide à l’accession à la propriété lors du précédent mandat. C’est un booster pour permettre à toute la population de s’installer sur le territoire », abonde son président Luc Foutry.

10% d’énergie primaire en moins

Bertrand Decruyenaere, directeur régional de Pierreval, le groupe promoteur aménageur de l’opération, espère que « les résidents auront autant de bonheur à vivre dans cette résidence que nous en avons eu à la construire », tout en précisant que « les logements sont bien pensés, agréables et économes en énergie ».
Afin que les locataires puissent préserver leur pouvoir d’achat en maîtrisant leur facture énergétique, les logements sont prévus pour consommer 10% d’énergie primaire en moins par rapport à la réglementation thermique en vigueur. Tout en étant plus respectueux de l’environnement.

Une opération bienvenue dans le climat actuel

« La résidence a été construite sur le site d’une ancienne friche », rappelle Bertrand Decruynaere : les hangars désaffectés d’une société de parcs et jardins. Une tendance à laquelle Phalempin est habituée depuis de nombreuses années par volonté politique, mais à laquelle doivent désormais s’astreindre de très nombreuses communes, tant la pression sur les zones agricoles en périphérie n’est plus supportable et les terrains libres intra muros, rares. 

La création de logements pâtit de cette équation, ce dont s’inquiète le maire Thierry Lazaro. « Vu les contraintes imposées, la crise sanitaire que nous connaissons et les retards relatifs, il y a eu une baisse sensible des demandes et autorisations de permis de construire en 2020, observe le maire. Or 2019 a déjà été une année catastrophique et on parle de 200 000 suppressions de postes dans les Bâtiments et Travaux Publics en 2021… A cela s’ajoutent les apprentis sorciers qui boursicotent sur les matières premières et augmentent leurs coûts sans raison valable. J’ai rencontré à Phalempin des personnes qui avaient du mal à finir leur chantier car ils n’avaient pas prévu ces augmentations dans le calcul de leur financement. Dans le même temps, nous serons 75 millions de Français dans quelques années. On les met où ? Aujourd’hui, un bâtiment comme le Grand Chêne, c’est s’occuper des Français, c’est s’occuper des Phalempinois et des Phalempinoises ».

« Cette nouvelle résidence va nous permettre de maintenir dans la commune des habitants aux revenus modestes. »

Alice AVRONSConseillère municipale déléguée au logement et aux affaires sociales
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Coût du projet financé par :

Logement social et Habitat à Loyer Modéré

« Je préfère l’expression Habitat à Loyer Modéré à celle de logement social », précise Max-André Pick face à une foule qui abonde dans son sens. Le vice-président du Département du Nord et président de Partenord Habitat – l’Office Public de l’Habitat (OPH) du Département du Nord – ajoute que les HLM permettent à 75% des habitants du Nord de pouvoir se loger, loin des clichés que peut représenter l’appellation « logement social ». « Sur les 23 attributions de logements à la résidence du Grand Chêne, 20 iront à des salariés, 1 à des retraités et 2 à des personnes en demande d’emploi ». Les locataires pouvaient emménager dès le 1er juin.

Composition des 23 logements :

TypologieNombreFinancement
Type II3PLUS**
Type II1PLS***
Type III5PLAI*
Type III4PLUS
Type III4PLS
Type IV2PLAI
Type IV2PLUS
Type IV2PLS

*PLAI : Prêt Locatif Aidé d’Intégration
Le Plai est destiné aux ménages les plus modestes et qui rencontrent des difficultés à accéder à un logement de manière durable. Il est conventionné et ouvre droit à l’APL. Les plafonds de ressources sont plus faibles que ceux du PLUS (60% de plafond).

**PLUS : Prêt Locatif à Usage Social
Le PLUS est le logement social « ordinaire ». Il est conventionné, c’est-à-dire qu’il ouvre droit à une aide au loyer, l’Aide Personnalisée au Logement (APL), versée par la Caisse d’Allocations Familiale. Les locataires doivent avoir des ressources situées sous des plafonds fixés pour l’ensemble des personnes vivant au foyer.

***PLS : Prêt Locatif Social
Le PLS est destiné aux familles dont les revenus sont trop élevés pour pouvoir accéder aux locations HLM ordinaires, mais trop bas pour pouvoir se loger dans le secteur privé. Les plafonds des ressources applicables sont égaux à ceux du PLUS majorés de 30%.