Les bikers du Kustom village rendent hommage aux motards de la Grande Guerre

Publié le 18/11/2019

Communiqué du Kustom Village, suite à leur participation à la cérémonie du 11 novembre :

« Lundi 11 novembre, plus de 60 Bikers du Kustom Village de la Pévèle-Mélantois ont fait un détour par Phalempin pour honorer la mémoire des disparus de la Grande Guerre et veiller, à l’instar de ce que fait  La Commonwealth War Graves Commission (CWGC), que les tombes de nos glorieux anciens soient parfaitement entretenues dans les citées silencieuses.

Une cérémonie présidée par Thierry Lazaro, maire de la commune de Phalempin en présence de nombreux élus et de représentants des anciens combattants, ainsi que des forces de l’ordre. Une vraie fidélité pour nous bikers, dédiée à la mémoires de nos aïeuls tombés pour nos libertés.

Pour nous passionnés de grosses cylindrées nous souhaitions par ce geste souligner également le rôle joué par des milliers  de jeunes motards  disparus dans ce conflit. «En 1916, 40000 Harley Davidson et Indians, triumph, BSA ont débarqué dans les Flandres et la Somme ! Des motos robustes, équipées pour le transport de blessés et armées de mitrailleuses ! Fin 1917, plus de 80 000 motards étaient engagés sur le front ! C’était le début de la cavalerie moderne. Ils ont remplacé les chevaux qui ont payé un lourd tribut à cette guerre » car plus de 10 millions de chevaux auront trouvé la mort durant cette guerre.

Petit rappel historique, lors de la Première Guerre mondiale, la condition d’estafette motocycliste fut assurément plus enviable que celle des poilus sur le front. Mais qui étaient ces cavaliers d’un nouveau genre ? Quel rôle la moto, alors en pleine effervescence en Europe, a joué dans les capacités de déplacement des armées dans ce conflit ?

Entrée en guerre à l’automne 1917, mais déjà présente dès 1916, l’Amérique débarque avec tout un matériel dont les célèbres motos HD et Indian.

En septembre 1917, il n’y avait que  très peu de motos  opérationnelles relevant de l’armée américaine, soit des Harley-Davidson et Indian peu adaptées au rudes conditions climatiques de notre pays et de la boue des Flandres. Quand vinrent les grandes offensives de 1917 et 1918, les unités arrivant d’Amérique amenèrent leurs motos, plus de 20 000 et le pourcentage de motos Américaines au corps expéditionnaire ne tarda pas à s’élever à plus de  70 000 motos.

Fidèles à nos engagements de devoirs de respect, et d’honneur, nous nous faisons une vraie obligation chaque année de participer aux commémorations  du 11 novembre comme l’on fait nos anciens depuis 1952  afin que les citées silencieuses ne tombent pas dans l’oubli et la dégradation. »