Origine

La Forêt domaniale

A la fin du XVIe siècle, par le biais des successions, le château du Plouick et son bois, alors territoire espagnol, échoient au roi de France. Successivement, Henry IV, Louis XIII et Louis XIV furent suzerains du châtelain de Phalempin, alors que la Flandre n’était pas encore rattachée au royaume de France. Après la conquête de la Flandre en 1667, le roi de France conserva ses droits jusqu’à la Révolution. Le domaine royal est ensuite fusionné à plusieurs domaines ecclésiastiques (bois de Saint-Eloi, des Nonnes, de Saint-Pierre et des Chartreux), devenant la forêt de Phalempin. Elle est complètement rasée pendant la Première Guerre mondiale, mais est replantée à partir des années 1920, essentiellement de chênes. C’est la raison pour laquelle ses arbres non exploités ont tous sensiblement le même âge.

Promenade historique en forêt

Partir du Leu-Pindu en empruntant la petite drève limitant le bois vers le Sud-Est, jusqu’au château de l’Hermitage, ancienne résidence de l’intendant forestier royal. Il appartient aujourd’hui à l’Office National des Forêts. Certaines des allées, les drèves, ont conservé des appellations. Ainsi trouve-t-on la drève des morts, chemin emprunté par le cortège funéraire. De même une auberge, le Leu-pindu et son enseigne significative, rappelle une bien étrange coutume. A cet endroit existait une drève du même nom où se dressait un gibet. Lieu patibulaire particulier, car on y procédait, suivant des procédures juridiques, à la pendaison des loups coupables de méfaits.

Les étangs

Après la Seconde Guerre mondiale, le Comptoir Tuilier du Nord avait obtenu l’autorisation de prélever l’argile située dans la forêt, non loin de cette entreprise de tuilerie, et cela jusque dans les années 80. Les excavations conséquentes à la récupération de l’argile se sont emplies naturellement d’eau pour former des étangs qui ont été aménagés. La baignade est interdite et la pêche autorisée exclusivement dans l’étang de pêche.